Tchéquie: Le gouvernement cède la gestion de ses péages à un consortium pour une valeur de 420 millions d’euros

Le ministère des transports tchèque vient de signer un contrat d’une valeur de 10.75 milliards de couronnes (420 million d’euros) avec un consortium d’une entreprise tchèque et d’une entreprise slovaque. Le contrat sera valable dix ans et prendra effet en 2020.

En mai, l’organisme de surveillance de la concurrence avait fait annuler l’offre du gouvernement suite aux plaintes de l’opérateur actuel, Kapsch.  Le consortium entre l’entreprise tchèque Czechtoll et la slovaque Skytoll avait remporté l’offre à l’époque.

Cependant, l’organisme de surveillance de la concurrence a déclaré que les plaintes de l’autrichien Kapsch étaient infondées. Ainsi, jeudi, le ministère a annoncé la poursuite du contrat avec le consortium tchécoslovaque.

Pologne: Les entreprises se battent pour recruter des professionnels de l’informatique

D’après le site Money.pl, le manque de main d’œuvre dans les métiers de l’informatique a transformé le marché du travail spécifique à cette branche. Les rôles sont inversés sur ce marché : les entreprises sont désormais les offreurs et les professionnels de l’informatique, les demandeurs.

Ainsi, d’après l’entreprise de conseil en ressources humaines Sedlak&Sedlak, le salaire moyen dans la branche informatique était de 7000 zloty (1627 euros) en 2017. Un informaticien sur quatre gagnerait plus de 9000 zloty (2093 euros) par mois. Il est important de noter que le salaire moyen en Pologne s’élève à 4500 zloty (1046 euros).

Or, cette hausse des salaires ne s’arrêtera certainement pas de sitôt. D’après l’Office Central des Statistiques de Pologne (GUS), les entreprises polonaises auraient besoin d’environ 50 000 programmeurs alors que seuls 26 000 étudiants suivent des cours d’informatique. De plus, les hauts salaires proposés par les entreprises d’Europe de l’Ouest créent un effet de brain drain sur les informaticiens et programmeurs polonais. Dès lors, le nombre de postes vacants dans l’informatique devrait s’élever à 1 million en 2020.

Allemagne: 2018 sera une année record pour les producteurs d’énergie solaire

D’ après l’Association Fédérale de l’Industrie Solaire (BSW), la production d’énergie solaire allemande devrait atteindre le niveau total de la production  de l’année 2017 d’ici la fin du mois de septembre. En effet, on prévoit une météo ensoleillée sur l’ensemble du pays jusqu’à la fin du mois.

Dans ce contexte, la production d’électricité provenant de l’énergie solaire devrait s’élever à 40 milliards de Kilowattheures pour les trois premiers trimestres 2018. Rien d’étonnant sachant que le gestionnaire de réseau 50Hertz a enregistré une hausse de la production d’énergie solaire de 22% dans le Nord et l’Est de l’Allemagne au cours du premier semestre.

Cependant, bien que l’énergie solaire constitue un des piliers de la transition énergétique et que sa production soit en hausse, elle ne représente que 6% des consommations en électricité. Le directeur du BSW note toutefois une sensible augmentation de la demande de panneaux photovoltaïques.

Allemagne : Les salaires allemands ont très fortement augmenté en 2017

Bien que le chômage baisse depuis des années en Allemagne, les salaires ont longtemps eu du mal à augmenter. Ce temps est désormais révolu.

En effet, d’après l’Institut des Sciences économiques et sociales (WSI), les salaires ont augmenté de 2.8% l’année dernière. Bien que l’inflation soit à la hausse, après avoir pris en compte cette dernière, cela représente une hausse du salaire réel de 0.9%. La hausse des salaires allemands est donc bien supérieure à la moyenne européenne de 0.4%.

Ainsi, l’Allemagne fait partie du cercle très fermé des Etats européens dont les salaires augmentent fortement. Seuls l’Irlande et les pays d’Europe Centrale et de l’Est connaissent une telle hausse des salaires au sein de l’UE.

Hongrie : Le pays atteint la 7ème place du Global Location Trends report d’IBM

D’après le fameux rapport d’IBM sur les implantations mondiales, la Hongrie est la 7ème destination la plus prisée par les entreprises. Ce classement a été calculé selon le nombre d’emplois créés par les IDE dans chaque pays et leur population.

En 2017, IBM a ainsi recensé 121 investissements en provenance de l’étranger, entraînant la création de 17 500 emplois. Parmi ces emplois, 5 500 auraient été créés à Budapest. La capitale hongroise prend ainsi la sixième place du classement des capitales européennes.

Comment expliquer ces si bons résultats ? D’après Tamás Menczer, secrétaire d’Etat au Ministère des Affaires Etrangères, la Hongrie attire les investisseurs grâce à ses faibles taux d’imposition sur le revenu des particuliers et celui des entreprises. De plus, les cotisations sociales diminuent de plus en plus, ce qui conforte encore plus les investisseurs.

Pologne : Le groupe français Petit Forestier rachète le carrossier polonais Igloocar

Petit Forestier, le spécialiste français de la location de transports frigorifiques, vient de signer l’acquisition d’Igloocar, une entreprise de carrosserie frigorifique polonaise. Cette opération s’est faite par le biais de la filiale Lecapitaine, spécialisée dans la fabrication de carrosseries isothermes.

Le rachat d’Igloocar constitue pour le groupe français une véritable opportunité de se développer en Europe de l’Est. En effet, Igloocar est une entreprise reconnue dans le secteur de la carrosserie frigorifique, aussi bien sur le marché polonais que sur les marchés scandinaves.

De plus, cette acquisition permettra au groupe familial français de mieux maîtriser la conception de ses véhicules et d’intégrer les process liés au froid. Il s’agit donc une véritable opération d’intégration verticale.

Roumanie: le gouvernement roumain investit dans les infrastructures d’approvisionnement en eau

Rovan Plumb, le Ministre des fonds européens, vient de signer un contrat d’une valeur de 600 millions d’euros pour réhabiliter et développer le réseau d’approvisionnement en eau dans six judete*. Les judete concernés sont Constanta, Ialomita, Calarasi, Dambovita, Brasov et Ilfov. C’est une très bonne nouvelle pour ces judete car cela permet de créer des emplois. En effet, 50 contrats de travail et  4 contrats de services ont été établis à cette occasion.

Par ailleurs, Rovan Plumb et Viorica Dancila, la Première Ministre roumaine, viennent tout juste d’inaugurer  l’usine de traitement des eaux de Constanta, construite aussi grâce aux fonds européens. A cette occasion, la Première Ministre a déclaré vouloir atteindre un taux d’absorption des fonds européen de 25% d’ici la fin de l’année. En juin, le taux d’absorption était de 19%. Ce nouveau projet de développement s’inscrit donc parfaitement dans la stratégie du gouvernement concernant l’utilisation des fonds européens.

*judete : subdivision administrative roumaine

Pologne : Vers une meilleure gestion des déchets?

Suite aux différents incendies de décharges survenus en mai en Pologne, le Ministère de l’Environnement vient de publier une proposition de loi. Le but est d’améliorer la gestion des déchets et d’augmenter le taux de recyclage des déchets.

L’un des principaux changements consiste à séparer les appels d’offre de collecte et de traitement des déchets. Attribuer ces tâches à des organismes différents permettrait de régler le problème des décharges sauvages.

L’autre grand changement proposé par cette loi est la création d’un registre consacré à la gestion des déchets. Chaque foyer polonais y sera inscrit et devra payer une taxe 40 zloty par mois. 32 zloty seront attribués au traitement des déchets non-recyclables et 8 zloty à celui des déchets recyclables. L’argent collecté devrait ainsi permettre l’amélioration du système de collecte et de traitement des déchets.

Allemagne: Francfort, la remplaçante de Londres?

Malgré l’annonce de la date officielle du Brexit (le 30 mars 2019), personne ne sait vraiment quelle tournure vont prendre les événements. Le monde de la finance – aussi bien du côté britannique que du côté européen – est inquiet et essaye de se préparer à tous les scénarios possibles.

Ainsi, du côté britannique, certaines entreprises basées à Londres semblent vouloir se tourner vers Francfort. En parallèle, du côté européen, les entreprises allemandes s’inquiètent pour leurs partenaires bancaires et craignent qu’ils aient du mal à fournir des produits et des services de qualité dans la zone euro. Dès lors, certaines entreprises européennes pourraient quitter leurs banques britanniques et privilégier des banques européennes. Or, la réputation des banques de Francfort n’est plus à faire. Le Brexit semble donc être une aubaine pour Francfort.

Toutefois, il ne faut pas négliger l’importance de Paris et de Dublin, qui, elles aussi, essayent d’obtenir leur part du gâteau londonien.