Le Premier ministre Mateusz Morawiecki a déclaré que la croissance du PIB de la Pologne, estimée à 5,1% l’an dernier, était l’un des meilleurs résultats en Europe.

Il a aussi déclaré que la Pologne avait « une stabilité macroéconomique, une productivité croissante, des améliorations d’infrastructures et que les perspectives de croissance sont toujours très prometteuses ».

En 2017, le produit intérieur brut de la Pologne a augmenté de 4,8%.

À la fin du mois de janvier, le président polonais Andrzej Duda a promulgué une loi sur le budget du pays pour 2019, qui prévoit une croissance de l’économie de 3,8% et une inflation cible de 2,3%.

L’économie polonaise a enregistré une solide croissance de 5,1% en 2018, contre 4,8% en 2017. Selon le magasine CEO World, la Pologne était le meilleur endroit au monde pour investir ou faire des affaires en 2018, loin devant des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni.

Cette année, elle est classée juste derrière la Malaisie. Les critères de sélection ont pris en compte 11 facteurs, dont la corruption, la liberté (personnelle, commerciale et monétaire), les effectifs, la protection des investisseurs, les infrastructures, les impôts, la qualité de la vie, la bureaucratie et la préparation technologique.

La Pologne a obtenu 85,2 points contre 85,8 pour la Malaisie. Cependant, elle a battu le pays asiatique sur les aspects liés à la stabilité économique et aux politiques gouvernementales. Les Philippines viennent en troisième position, suivies de l’Indonésie et de l’Australie, faisant de la Pologne le seul pays européen dans le top cinq du classement. Les économies les plus puissantes de l’Europe arrivent en bas du classement, l’Allemagne se classe 25^ème, le Royaume-Uni 16^ème et la France 17^ème.

La Pologne est devenue un pôle d’investissement majeur ces dernières années. L’investissement intérieur et les investissements directs à l’étranger (IDE) ont été un moteur important de la croissance économique enviable du pays. Des institutions mondiales telles que le FMI et la Banque Mondiale prévoient que le taux de croissance du PIB de la Pologne se situera entre 3,8 et 4,0% en 2019.

Malgré le ralentissement de l’économie mondiale, les entreprises allemandes continuent de recruter des employés. Les 30 plus importantes entreprises de l’indice boursier allemand DAX recherchent actuellement 20 000 travailleurs en Allemagne, dont 3 000 uniquement chez Volkswagen.

La plupart des 9 000 entreprises interrogées par l’institut économique IFO envisagent de continuer à augmenter leurs effectifs. Ce boom est confirmé par une autre enquête réalisée par le cabinet de conseil EY auprès de 1 500 entreprises. Il en ressort que 38% envisagent d’augmenter leurs effectifs en Allemagne au cours des six prochains mois. C’est le pourcentage le plus élevé depuis le lancement de l’enquête en 2004. Seules 3% des entreprises envisagent de supprimer des emplois.

Plus de la moitié des entreprises du Mittelstand considèrent actuellement que la difficulté de trouver suffisamment de travailleurs qualifiés constitue le principal risque pour leur entreprise. «Le manque de main-d’œuvre qualifiée préoccupe beaucoup plus les entreprises que le risque d’un ralentissement conjoncturel», a déclaré Michael Marbler, expert chez EY.

Les représentants des institutions gérant des Programmes opérationnels, la Commission européenne (CE) et l’initiative JASPERS ont donné lieu à une réunion annuelle trilatérale consacrée à la synthèse des résultats obtenus dans la préparation d’investissements clés, l’échange d’expériences et la discussion sur les projets d’avenir. En 2018, 29 projets de grande envergure provenant de toute la Pologne ont été transmis à la CE pour approbation et à l’évaluation d’experts indépendants JASPERS. Parallèlement, dans le seul programme Infrastructures et Environnement, la Pologne a déjà reçu 80 décisions positives de la CE confirmant ainsi la contribution de la Communauté aux plus grands projets d’infrastructure, d’environnement et d’énergie. Cela illustre la grande efficacité des bénéficiaires et des institutions nationales ainsi que la coopération très fructueuse avec la CE. Cette dernière a souligné que la Pologne, principal bénéficiaire des fonds communautaires dans la perspective financière 2014-2020, était confrontée aux plus grands défis et qu’elle dominait en termes d’utilisation des fonds, de grand nombre de projets et de décisions obtenues.

La Pologne fait partie des pays membres qui profitent le plus souvent du soutien d´experts indépendants – 56% de projets présentés pour la vérification sont polonais.

« Davos est un investissement rentable »- souligne Michał Krupiński, président de PEKAO, la plus grande banque d´investissements en Pologne. Le président, pendant les quelques jours de Forum, a donné lieu à plus de 50 rencontres, bien sûr avec des clients  MasterCard et Visa déjà existants, mais aussi avec de nouveaux clients.

Parmi ces derniers on notera la présence de Warsaw Genomics, société de biotechnologie de l’Université de Varsovie. La société crée des tests génétiques innovants permettant d’évaluer le risque de cancer. Une 1^ère phase de tests sera destinée à vérifier si les employés de la banque sont « à risque ». Ensuite, les tests seront également accessibles aux clients.

Le 2^ème contrat signé avec Synerise entame une coopération stratégique sur différents niveaux : l’éducation des étudiants et des enseignants et la numérisation des petites et moyennes entreprises. L’opération sera soutenue  par le géant américain Microsoft. PEKAO, avec PZU, leader en assurances, ont réussi à présenter des entreprises polonaises de poids en créant à ces fins à Davos la « Maison polonaise’’.