Pays-Bas : les entreprises de moins en moins en faillite

Selon Statistics Netherlands, en décembre 2018, seulement 50 entreprises et autres institutions établies aux Pays-Bas ont été déclarées en état de faillite.

Sur l’ensemble de l’année 2018 ce sont 3 144 entreprises qui ont été déclarées en faillite, représentant une baisse significative de 4.5% par rapport à 2017. Il s’agit ici du nombre de faillites le plus bas du siècle aux Pays-Bas.

Cela est d’autant plus vrai si l’on compare l’année 2018 avec l’année 2013 : il y a 5 ans, le nombre de faillites avait atteint un sommet de 8 376 pour ensuite diminuer durant 5 années consécutives de 62%.

Ce taux historiquement faible du nombre de faillites aux Pays-Bas en 2018 est le résultat de la croissance économique pérenne et durable qui s’est installée dans le pays ces dernières années, faisant ainsi des Pays-Bas un pays favorable à l’investissement et à l’entrepreneuriat.

Allemagne : Malgré le Brexit, la croissance allemande devrait continuer d’augmenter

Selon le ministre de l’Economie allemande, Peter Altmaier, tout laisse à croire que la croissance économique va se poursuivre pour une dixième année consécutive. L’Allemagne entrera alors dans sa plus longue période de croissance continue depuis les années 1960.

 

Même si le départ imminent de la Grande-Bretagne vis-à-vis de l’Union Européenne constitue un risque important pour l’économie de la région, la croissance allemande reste l’une des plus importantes d’Europe et les carnets de commandes sont pleins. De plus, la demande intérieure alimente toujours fortement la croissance de l’économie selon Peter Altmaier.

Allemagne : Le chômage au plus bas niveau depuis la réunification

Le taux de chômage allemand a atteint 4,8% en 2018 et on compte près de 44,8 millions de travailleurs (+1,3% par rapport à 2017), soit le nombre le plus élevé depuis la réunification. C’est ainsi la treizième année consécutive où le nombre de travailleurs dans le pays a augmenté.

 

Le secteur des services est celui qui a le plus profité de ces perspectives économiques positives, en effet, on constate une augmentation de près de 139 000 actifs. Les secteurs de l’éducation et de la santé ont également connu une hausse significative.

 

 

Le taux de 4,8% est le meilleur depuis la chute du mur de Berlin et il pourrait continuer de baisser. Ainsi, cela laisse présager que réduire le taux global à un objectif de deux millions de chômeurs est à portée de main.

République Tchèque : Augmentation du salaire minimum

A partir du mois de janvier 2019, le salaire minimum va connaitre une  augmentation, puisque ce dernier va s’accroître de 1 150 couronnes (44 euros) pour passer à 13 500 couronnes (environ 520 euros).

Cette augmentation concerne 150 000 personnes et va de pair avec une baisse de la TVA sur certains transports en commun par exemple. Cela pourrait avoir comme conséquence de diminuer leurs coûts.

Les augmentations du salaire minimum ne sont pas prêtes de s’arrêter car le premier ministre tchèque a pour ambition de porter ce dernier à 15 200 couronnes d’ici 2021.

Pologne : 2ème meilleur pays pour faire des affaires

CEO World Magazine a placé la Pologne à la deuxième place de son classement de décembre des meilleurs pays au monde où investir ou faire des affaires en 2018, a déclaré l’Agence polonaise pour l’investissement et le commerce (PAIH). La première place est occupée par la Malaisie. La Pologne a obtenu les scores les plus élevés dans la catégorie d’ouverture des entreprises (95/100) et dans l’état de préparation technologique (84/100).

Pologne : Stagnation du chômage

Le Bureau Central des Statistiques a annoncé qu’en novembre, 5.7% des Polonais étaient sans travail. Le gouvernement et les économistes ne s’attendaient pas à un aussi bon résultat. Cela signifie que le taux de chômage est resté au même niveau pour le troisième mois consécutif.

Il y a quatre ans à peine, le nombre de chômeurs enregistrés en Pologne était plus de deux fois supérieur. Il est à noter qu’en début d’année 2016, le taux de chômage était même à deux chiffres.

C’est une surprise pour les économistes, qui avaient prévu une augmentation du chômage de 0,1% par rapport au mois précédent.

Actuellement, le chômage reste proche des niveaux les plus bas depuis 1990.

Pologne : Croissance de 4% prévue pour 2019

L ‘Institut économique polonais (IEP) a annoncé que la Pologne termine l’année 2018 avec 5% de croissance. A cette occasion, celui-ci a fait part de ses prévisions pour l’année prochaine où le taux de croissance du PIB pourrait atteindre 4%.
En 2018, la croissance a été favorisée par la consommation accrue résultant d’une bonne situation sur le marché du travail, une forte croissance des salaires, un faible taux de chômage et une inflation relativement faible. Selon IEP, au cours de deux premiers trimestres de l’année prochaine, la consommation devrait continuer à croître.
La menace réelle qui survient est la détérioration de la situation économique mondiale. Si le ralentissement affecte sérieusement l’Europe, la Pologne doit s’attendre à une dégradation des résultats des exportations. Les investissements, surtout ceux en infrastructures, pourraient ralentir également. D’autre part, l’économie sera soutenue par la baisse du prix des carburants prévue pour l’année prochaine.

 

Pologne : L’économie renforce le zloty

Les bons chiffres de l’économie polonaise renforcent le zloty. Il y a de fortes chances que le taux de change de l’euro soit nettement inférieur à 4,30 PLN. En effet, ce mois est exceptionnellement réussi pour le zloty : face à l’euro, seules deux devises des marchés émergents sont plus fortes.

Les dernières données de l’économie polonaise se sont révélées bien meilleures que prévu par les économistes. La production industrielle au cours du mois a augmenté de 3,3%, ce qui signifie une augmentation de l’activité du secteur de 7,5% sur une base annuelle. C’est le deuxième meilleur résultat des quatre dernières années. En même temps, l’Office central des statistiques (GUS) a annoncé lundi que les ventes au détail avaient augmenté de 5,6% sur un an. Il s’agit d’une triple accélération par rapport aux données d’il y a un mois.

Les investisseurs ignorent les informations potentiellement négatives relatives au zloty et augmentent leurs achats en réponse à des rapports optimistes. C’est un signe de bonne attitude des acteurs étrangers et de retour de capital sur le marché polonais.

Zones Economiques Spéciales en Pologne

PAIH – l’Agence polonaise d´investissements et de commerce – a annoncé que pendant les années 2015 à 2018 dans les Zones Economiques Spéciales (ZES), le plus grand nombre de postes de travail a été créé par les entreprises allemandes (16%). Juste après viennent les sociétés de Corée du Sud (15%), États-Unis (12%) et Pologne (11%).

PAIH a analysé la valeur industrielle des projets d´investissement qu´elle a soutenus entre 2015 et 2018 et en a conclu que 80% d´entre eux sont réalisés dans les ZES.

Les plus grands investissements dans ces projets viennent des entreprises sud-coréennes (29%), suivies des entreprises allemandes (16%), belges et polonaises (8% chacune).

En ce qui concerne les postes de travail dans les industries dans les ZES, le plus grand nombre a été créé dans l´automobile (40%), puis l´électromobilité (15%) et l´industrie alimentaire (12%).

L´Agence PAIH a noté que jusqu’à présent, les ZES (créées en vertu de la loi de 1994) ont été un outil « soutenant de manière systématique l’esprit d’entreprise en Pologne ».

Elles visaient à accélérer le développement des régions les plus pauvres du pays, à attirer des capitaux et à réduire le chômage. Grâce à la création des ZES, entre 1995 et 2017, 2 000 entreprises ont été créées sur leurs sites, elles ont créé et maintenu plus de 350 000 emplois et ont attiré au total plus de 120 milliards de zlotys de capitaux [30 mld€].

La Pologne reste leader des IDE en Europe centrale et orientale

Les IDE n’augmentent pas, mais ne diminuent pas non plus – selon le rapport des marchés financiers. De janvier à fin septembre, le nombre de projets d’investissements «greenfield» annoncé s’élève à 228 et est pratiquement identique à celui de la même période de l’année dernière. La valeur du projet a cependant légèrement augmenté (à près de 10,5 milliards USD) tandis que les emplois, un peu moins (46 800) – selon les données de FDI  Markets, une société du groupe Financial Times qui surveille les IDE dans le monde.

Le nombre d’IDE annoncé en Pologne au cours des trois premiers trimestres a légèrement diminué, tandis que la valeur prévue des dépenses est plus élevée. La Pologne continue d’attirer des IDE avec un bon rapport qualité / prix, des fondamentaux économiques solides, un grand nombre de consommateurs, d’excellents employés et une position stratégique – déclare Courtney Fingar, rédactrice en chef de FDI Magazine.

La Pologne reste le leader des IDE en Europe centrale et orientale. Dans un groupe plus large qui compte les pays en voie de développement comme les pays Baltes, Serbie, Malte, Bosnie-Herzégovine,  Slovénie, Croatie, Moldavie, Albanie, la Pologne excelle en nombre de projets mais au niveau de la valeur des investissements, elle chute à la deuxième place derrière la Russie.

En 2017 les investissements ont baissé mais la situation reste stable. Durant les 12 mois précédant juillet de l´année en cours, les IDE en Pologne ont atteint 2,4% du PIB, la moyenne des 10 dernières années étant de 2,6%. Si la Pologne n’atteint pas ses chiffres de 2015-2016 où l’afflux moyen était de 3,6%, cela reste néanmoins une situation solide.